Une 1ère rencontre autour de la notion de Fair Tech
Le jeudi 14 octobre 2021, nous étions une dizaine à nous retrouver dans le 15ème arrondissement de Paris pour le tout 1er rendez-vous de l’association Tech France Ambassadeurs.
Ce fut pour nous l’occasion de partager un moment informel et décontracté entre acteurs qui ont envie de bâtir un réseau engagé en faveur d’une Tech ambitieuse, durable et porteuse de sens.
Voici ce que nous en avons retenu :
« La Tech peut exacerber un coté inégalitaire »
Il est ressorti l’idée que le secteur de la Tech tendait à avoir un effet grossissant sur les travers du capitalisme libéral : la surconsommation de ressources, la mise à la marge d’une partie de la population, le mal-être au travail de certains salariés…
Le concept de Fair Tech engloberait alors une vision et des pratiques visant à contrebalancer ces effets.
« Nous avons de l’espoir ! »
Dans l’ensemble, les invités de cet afterwork se montrent plutôt optimistes quant à l’avenir. On observe déjà des évolutions concrètes, les choses changent mais cela semble un peu trop lent.
Il y a encore beaucoup de travail avant d’atteindre l’idéal d’une Fair Tech « product-oriented » plutôt que « money-oriented », favorisant l’inclusion et le bien-être au travail ou encore soucieuse de son impact environnemental (sinon au service des défis climatiques et écologiques).
« We haven’t even scratched the surface »
Il apparaît évident que la Tech n’a pas encore révélé tout son potentiel et que sa place est d’ores et déjà cruciale face aux défis de notre époque, en France et dans le monde.
Tous les participants de ce 1er évènement TFA s’accordent à dire qu’ils se sentent personnellement concernés par les questions sociales et environnementales. Il y une envie notable d’avoir un impact positif au-delà du RSE bullshit et du greenwashing de bon nombre d’acteurs.
Des réserves quant à la compétitivité de la France…
…restreinte par une règlementation souvent plus contraignante que celle de ses voisins ou de grandes puissances comme la Chine ou les États-Unis.
Si la Tech ne connaît pas de frontière, l’entrepreneuriat français se frotte à une rude menace concurrentielle venant de l’étranger. Se pose alors la question : comment les acteurs français peuvent-ils tirer leur épingle du jeu dans un contexte où ils se voient imposer des contraintes qui n’existent nulle part ailleurs ?
Un grand merci à Susan Haimet et Florent Guyennon, membres du conseil d’administration de l’association Tech France Ambassadeurs, qui nous ont honoré de leur présence à cette occasion.